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Lundi 3 mars 2025
Autobiographie

Il descend chaque jour du Ciel


Mise en contexte

Thérèse est alors dans l'atmosphère particulière des douces conversations, qu'elle a chaque soir dans le belvédère, avec sa sœur Céline. Elle compare même ces moments de communion à ceux de sainte Monique et de saint Augustin à Ostie, « perdus dans l'extase à la vue des merveilles du Créateur !... » Jésus était là présent.


Thérèse m'écrit

« [Jésus] se donnait Lui-même à moi dans la Ste Communion plus souvent que je n'aurais osé l'espérer. J'avais pris pour règle de conduite de faire sans en manquer une seule les communions que mon confesseur me donnerait, mais de le laisser en régler le nombre sans jamais lui en demander. Je n'avais point à cette époque l'audaceque je possède maintenant, sans cela j'aurai agi autrement, car je suis bien sûre qu'une âme doit dire à son confesseur l'attrait qu'elle sent à recevoir son Dieu, ce n’est pas pour rester dans le ciboire d’or qu’Il descend chaque jour du Ciel, c’est afin de trouver un autre Ciel qui lui est infiniment plus cher que le premier, le Ciel de notre âme, faite à son image, le temple vivant de l’adorable Trinité !... »

Ms A 48

Je comprends

A l'époque de Thérèse, la communion fréquente n'existait pas encore. Il fallait l'autorisation d'un prêtre pour communier à la messe.


Je prie et j'agis

Aujourd'hui, le fidèle chrétien communie très librement et peut-être parfois sans s'y être bien préparé. A la lecture de ce texte de Thérèse, demandons au Seigneur de renouveler notre manière de communier, de nous rendre plus présent à sa présence quand nous recevons ce sacrement.

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