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Vendredi 1 novembre 2024
Prières

Heureux ceux qui ont un cœur d’enfant


Mise en contexte

Au cours de l’été 1896, Thérèse compose quatre prières brèves réunies sur une image, pour son bréviaire, représentant l’Enfant Jésus et la Sainte Face. « Je suis le Jésus de Thérèse », dit l’Enfant Jésus levant un doigt vers le ciel. « Je suis le Jésus de Thérèse », murmure la Sainte Face les yeux baissés sur la terre. « Je suis Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face » répond-elle en écho.


Thérèse m'écrit

« Je suis le Jésus de Thérèse

O Petit Enfant ! mon unique Trésor, je m'abandonne à tes Divins Caprices, je ne veux pas d'autre joie que celle de te faire sourire. Imprime en moi tes grâces et tes vertus enfantines, afin qu'au jour de ma naissance au Ciel, les anges et les saints reconnaissent en ta petite épouse »

Pri 14

Je comprends

Dans son nom comme dans sa vie, Thérèse est le miroir adulte des petits enfants, le reflet d’une âme à son premier printemps. Elle ne nourrit pas une conception naïve de l’enfance, qu’elle associe, dans son propre nom de religion, à l’humanité blessée rachetée par le Christ. L’enfant Jésus de Thérèse lui montre le ciel. Si elle porte le sceau de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, n’est-ce pas pour nous inviter à chercher en l’enfant ce qui dispose notre âme à la miséricorde de Dieu ?

Dans le sillage de la carmélite, Maria Montessori nous rappelle que « Dieu créa l’enfant plus merveilleux qu’on ne l’a cru ». Lorsque nous regardons vivre un enfant, nous le voyons recevoir sans préjugé, consentir à sa dépendance, vivre rien qu’aujourd’hui, demander avec audace, accueillir sans réserve l’Amour offert. Il se sait tout petit et pourtant hôte d’un si grand Dieu ... « Bravo Dieu ! Merci pour le monde ! Merci Jésus pour nous donner la vie ! » dit un petit enfant dans un transport de joie. Tout est à lui : Dieu, la terre, la lune, la fleur, l’étoile, l'éternité... L’enfant accueille la donation du monde avec un cœur sans limite. Nous l’oublions trop souvent, le petit enfant nous le rappelle : l’accueil est le premier mouvement vers le don. Bienheureux qui accueille sans réserve la grâce de Dieu ! Il répond ainsi au « Divin Caprice » de Jésus qui est que nous le suivions, sans crainte, en son royaume !


Je prie et j'agis

La liturgie de ce jour exalte la béatitude éternelle de ceux qui recherchent la face de Dieu. Avec Thérèse, je demande à tous les saints du ciel de me communiquer leurs grâces et vertus enfantines afin de devenir fils, fille comme Jésus lui-même est fils.

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