Guérison du Père Pichon

D’abord directeur spirituel de Marie Martin, puis de toute la famille, le père Almire Pichon, jésuite, rencontre Thérèse pour la première fois en 1883. Il donne une retraite de communauté au carmel en 1888 pour le cinquantenaire de la fondation du monastère. À cette occasion, Thérèse, alors postulante, lui confie ses scrupules au confessionnal. Il lui affirme : « En présence du bon Dieu, de la Sainte Vierge et de tous les Saints, je déclare que vous n’avez jamais commis un seul péché mortel » (Ms A 70).

Au mois d'août 1909, le père Pichon est aussi bénéficiaire de la jeune carmélite : il est guéri par l'intercession de Thérèse !

Le 28 août 1909, le père Pichon est atteint d’une bronchopneumonie infectieuse alors qu’il prêche une retraite chez des religieuses augustines de Paris. Victime d’une crise très violente, il est jugé perdu par les médecins, qui lui recommandent de recevoir l’extrême-onction. Il décide alors d’invoquer Thérèse. Les religieuses qui le soignent se joignent à sa prière.

Il raconte : « Je lui disais naïvement de se montrer obéissante au Ciel comme elle l’était sur la terre. Je lui disais que si c’était la gloire de Dieu, elle m’obtint une guérison simple et rapide, mais sans un miracle trop éclatant, ce qui est un fardeau difficile à porter. Or, le sixième ou le septième jour, je disais la messe. Dès le second jour le docteur me disait : “Je n’y comprends rien, il y a un saint caché là-dessous.” “Non, il y a une sainte”. »

À la fin de sa convalescence, alors qu’il remercie le médecin de lui avoir sauvé la vie, ce dernier lui répond : « J’en suis bien innocent, vous avez dérouté toutes nos notions pathologiques ; médicalement, pour nous, vous étiez mort. »

Esprit-Saint, source de toute grâce et de tout amour, c’est par ton action que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu’elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu’à la fin des temps , nous l’implorons. Je te demande d’inspirer et d’écouter ma prière, afin que me soit accordée la faveur confiée à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.