Guérie le jour de la translation des reliques

Le 26 mars 1923, les restes de Thérèse sont exhumés afin d’être transférés dans la châsse spécialement construite pour eux, au sein de la chapelle du Carmel de Lisieux. Cette étape marque une préparation importante en vue de sa béatification, qui sera célébrée le 29 avril de la même année.

De nombreuses personnes sont venues assister à la translation des reliques de Thérèse dans les rues de la ville et au cimetière. Parmi elles, une famille originaire d’Angers, venue à Lisieux au prix de gros sacrifices, assiste au travail des fossoyeurs chargés de dégager le caveau et de sortir le cercueil de la future bienheureuse. Leur fille âgée de 12 ans est atteinte du mal de Pott, tuberculose touchant la colonne vertébrale. Elle est amenée en fauteuil roulant dans le cimetière, puis portée jusqu’à la tombe de Thérèse dans les bras de sa marraine. Les fossoyeurs interrompent leur travail, laissant la femme déposer la petite fille sur la terre, à seulement une trentaine de centimètres du cercueil. Pleine de confiance, la marraine prie Thérèse avec ferveur et, au bout de quelques minutes, le corps de la petite fille, qui était recroquevillé, se redresse : l’enfant se relève et marche devant une foule de témoins.

Dieu notre Père, tu accueilles près de toi, ceux qui, en ce monde, te servent fidèlement : nous invoquons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cause de son amour pour toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que tu ferais sa volonté au Ciel puisqu’elle avait toujours fait la tienne sur la terre ». Je te supplie d’exaucer la prière que je t’adresse avec foi en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.