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Lundi 10 février 2025
Autobiographie

Frappée par le sang qui tombait d'une main


Mise en contexte

Nous sommes quelque temps après la conversion de Noël 1886. Thérèse vit alors dans le désir de travailler à la conversion des pécheurs.


Thérèse m'écrit

« Un Dimanche en regardant une photographie de notre Seigneur en Croix, je fus frappé par le sang qui tombait d'une de ses mains Divines, j'éprouvai une grande peine en pensant que ce sang qui tombait à terre sans que personne [ne] s'empresse de le recueillir, et je résolus de me tenir en esprit au pied de [la] Croix pour recevoir la Divine rosée, comprenant qu'il me faudrait ensuite la répandre sur les âmes... Le cri de Jésus sur la Croix retentissait aussi continuellement dans mon cœur : « J’ai soif ! » Ces paroles allumaient en moi une ardeur inconnue et très vive… Je voulais donner à boire à mon Bien-Aimé et je me sentais moi-même dévorée de la soif des âmes… Ce n’était pas encore les âmes de prêtres qui m’attiraient, mais celles des grands pécheurs, je brûlais du désir de les arracher aux flammes éternelles... »

Ms A 45

Je comprends

Quiconque se convertit à Jésus-Christ éprouve, à des degrés divers, le désir de partager avec les autres la source de son bonheur : la foi, la rencontre avec Dieu et la volonté de le servir. Thérèse a vécu cela à haute intensité.


Je prie et j'agis

Prions Dieu de nous accorder la grâce de raviver en nous le désir de témoigner de notre foi, de nous ouvrir aux occasions qu'il nous offre pour cela, et surtout de nous inspirer à prier pour ceux qui sont loin de lui.

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