L’heure de la Femme

Dans les Écritures

« Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine, parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde. Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu’à présent, vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi, votre joie sera parfaite »(Jn 16, 20-24).

Méditation

Elle est là, « l’heure » dont parlait Jésus à Cana, l’heure de la Croix, qui est aussi celle de la Résurrection, lorsque Dieu va défaire le lien qui attachait l’homme à la mort. Jésus n’a pas peur de comparer son « travail » à celui d’une femme enceinte qui va donner le jour au petit être qu’elle a porté : l’affliction d’abord, puis la joie folle quand surgit la vie. Il faut être le Dieu créateur, et pas juste un homme, pour savoir ces choses ! 

Prière

Ô Marie ! Elle est venue, l’heure de Jésus, mais c’est aussi votre heure ! Vous êtes associée à lui depuis le début, vous participez à son œuvre, vous l’avez donné à sa mission, vous l’avez suivi de loin dans son ministère d’enseignement et de guérison, vous avez senti monter la haine contre lui, votre cœur a été transpercé d’un glaive quand il était sur la Croix. Le sacrifice que vous avez offert rejoint de si près celui de Jésus que vous êtes en perfection cette « aide » que Dieu avait donnée à Adam en créant Ève, la première femme. Ô Marie, entraînez-nous à votre suite, pour que nous ne soyons pas seulement bénéficiaires de la Passion de votre Fils, mais aussi associés à son travail !

Réciter un Notre Père, un Je vous salue Marie et un Gloire au Père.