Carême (rite maronite)

Dans la tradition maronite, les dimanches du Carême nous invitent à contempler, à travers des récits évangéliques puissants, la miséricorde et la guérison offertes par le Christ, soutenus par la présence maternelle de Marie, qui éclaire notre chemin de foi et de conversion. Ces méditations spirituelles nous préparent à vivre pleinement le mystère pascal, en renouvelant notre cœur par le jeûne, la prière et la confiance en l’amour rédempteur de Dieu.


Dans l’Église maronite, le 1er dimanche du carême offre la lecture des noces de Cana ; Le 2ème dimanche est celui du lépreux ; Le 3ème dimanche est celui de l’hémorroïsse ; Le 4ème dimanche est celui de l’enfant prodigue ; Le 5ème dimanche est celui du paralytique ; Le 6ème dimanche est celui de l’aveugle.

Quelques extraits :

Prière du soir - 1er dimanche de carême[1]

Gloire à toi, Christ notre Dieu, vigne véritable, qui nous as donné le vin pressé au sommet de la croix ; il abreuve l’Église et les hommes d’un amour indescriptible.

Au soir de ce dimanche béni, accepte notre prière (encens) et donne-nous de nous apprêter à ton jeûne d’un cœur pur et sincèrement pénitente, alors nous pourrons prendre part à ton saint banquet où nous te glorifierons ainsi que ton Père et ton Esprit Saint, dans les siècles des siècles. Amen.

Prière du soir, supplique - 2ème dimanche de carême[2]

Dans ton amour étonnant, tu as voulu nous ressembler, payer pour nous et nous enseigner par ton jeûne merveilleux. Jésus mon bien-aimé, quelle bonté et quel empressement d’amour, toi qui, payant pour nous, as souffert la mort de la croix.

°° Avec le jeûne tu as offert pour nous la veille et la prière, durant quarante jours et quarante nuits, ô Rédempteur des hommes. Sont venus te servir les anges de paix ; tandis que, te contemplant, le prince des ténèbres fut stupéfait, interdit. ° Qui donc peut décrire ta bonté, ô Saint, toi qui as porté les maladies des pécheurs et les langueurs, toi qui as enduré honte, mépris et passion ; en accomplissement des prophéties ; supportant la peine et buvant la souffrance à pleine coupe. °° Tu as pacifié les lépreux et guéri les infirmes, par toi l’hémorroïsse a obtenu la guérison de son mal ancien ; par toi les langues des muets furent déliées, purifie donc nos âmes et nous remercierons ta miséricorde et ta justice en tout temps.


[1] Prière du croyant selon l’année liturgique maronite, Beyrouth 2007, p. 442

[2] Ibid., p. 461-462


Extraits par Françoise Breynaert

Précédent
Tous
Suivant