Consécration de notre mort et de celle de nos proches
Consacrer notre mort à Marie, Vierge féconde et Mère du Rédempteur, c’est lui confier avec confiance les fruits de notre vie et unir notre dernier souffle à la mort salvatrice de son Fils. Par cette offrande spirituelle, nous trouvons en elle une protectrice et une intercesseuse qui nous guide vers la grâce, la paix et la vie éternelle.
Consacrer notre mort, c’est confier les fruits de notre existence à Marie, la Vierge féconde, comme par exemple, à la fin de sa vie, JeanPaul II adressa à Marie cette prière : « A toi, je remets tous les fruits de ma vie et de mon ministère ; à toi je confie le sort de l’Église ; à toi, je confie ma nation ; en toi, j’ai confiance et à toi encore une fois je déclare : "Totus Tuus, Maria !" »[1]
Consacrer notre mort, c’est aussi vouloir mourir en état de grâce, pur de tout péché, mourir en pardonnant, en aimant, en priant... C’est unir notre mort à la mort rédemptrice de Jésus.
Nous pourrions dire par exemple :
O Marie, je te confie la dernière heure de ma vie et les circonstances de ma mort. Je me place sous ta protection. Intercède pour moi à l’heure de mon agonie.
Toi qui fus associée à la mort du Christ rédempteur, daigne unir ma mort à la sienne. Je te remets aussi tous les fruits de ma vie, avec confiance, à toi qui es la Vierge féconde, à toi qui est la mère du Fils de Dieu, venu en ce monde pour nous vivifier et nous donner la vie éternelle. Je te prie de façon similaire pour mes proches. Amen.
[1] JeanPaul II, Extrait de l’homélie du 19 août 2002 au sanctuaire de Kalwaria.
Françoise Breynaert