Strasbourg (67) : la cathédrale Notre-Dame

La cathédrale de Strasbourg, dédiée à la Vierge Marie, se révèle être un véritable témoignage spirituel où Marie, modèle de l’Église, guide les fidèles dans un cheminement catéchétique vers le Christ, centre vivant de la foi et de l’eucharistie. À travers son architecture et ses œuvres, elle incarne la médiation maternelle de Marie, invitant chacun à entrer dans l’intimité divine et à s’unir au mystère de la résurrection.


La cathédrale de Strasbourg a été dédiée à la Vierge Marie lors de sa construction.

L’historien T. KOEHLER nous signale avec beaucoup de profondeur spirituelle le rapport entre l’aventure des cathédrales et Marie :

« Les cathédrales sont la manifestation d’un programme d’éducation religieuse qui guidait l’Église dans son pèlerinage terrestre, à travers les annonces catéchétiques sur les portails, l’histoire du salut peinte sur les vitraux, sur les chapiteaux et sur les parois des nefs; un pèlerinage qui finit à l’autel, au sanctuaire du sacrifice du Christ, dans la communion avec le Dieu de la résurrection. Ce programme portait un nom : Notre Dame, modèle de l’Église. Marie est la médiatrice, la reine, la mère; on peut dire la même chose de l’Église. » [1]

Il n’y avait pas de chapelle dédiée à la Vierge Marie, la cathédrale elle-même était la Vierge Marie.

« À partir de leurs portails majestueux, les grandes cathédrales dédiées à la Bienheureuse Vierge proposent une catéchèse mariale de nature christocentrique : les fidèles passaient d’un monde extérieur à l’intimité de l’Église, de Notre Dame Marie, pour être formés, éduqués, conduits vers l’autel, à l’eucharistie, à l’union avec Dieu. » [2]

Le centre de tout, c’est Jésus, mais dans ce lieu spirituel qu’est Marie.

La cathédrale de Strasbourg est aussi une cathédrale spirituelle, une cathédrale vivante. Le site officiel vous la présente.


[1] T. KOEHLER, « Storia della mariologia », 5 volumes, centro Mariano Chaminade, Vercelli, 1971-1976, pp. 1394-1395.

[2] T. KOEHLER. Marja è il suo nome, Città Nuova, Roma, 1985, p. 91

Précédent
Tous
Suivant