Ephèse : la basilique du concile (431)

Le premier concile de Constantinople (381) affirme avec force que l’Incarnation du Christ s’est réalisée par l’Esprit Saint et la Vierge Marie, soulignant ainsi le rôle essentiel de Marie non seulement dans la naissance du Sauveur, mais aussi dans le mystère même de la Rédemption pour l’humanité. Cette reconnaissance théologique met en lumière la place unique de Marie dans le dessein divin du salut.


Le 1° concile de Constantinople a déjà une importance mariale [1]

Nommée Byzance durant l’antiquité, la ville prit le nom de Constantinople lorsqu’elle devint la seconde capitale de l’empire romain sous Constantin (330), puis, à la chute de Rome, la capitale de l’Empire byzantin.

Et ce n’est que le 28 mars 1930 que le nom d’’Istanbul devint officiel.

C’est là qu’a eu lieu le très important concile œcuménique en l’an 381, dit « concile de Constantinople ».

Le premier concile de Constantinople, en l’an 381, dit au sujet de Jésus :

« Il s’est incarné de l’Esprit Saint et de la Vierge Marie. » : ces paroles ont déjà une conséquence mariale importante.

L’Incarnation se réalise indissociablement de Marie la Vierge et de l’Esprit Saint.

En lisant ce qui précède immédiatement, Marie est liée non seulement à l’Incarnation en tant que telle, mais à son but :

« pour nous les hommes et pour notre salut ».

Les pères de ce concile voient donc que Marie est associée à la Rédemption.

Il est aisé de voir le lien avec ce qu’affirme l’Écriture lorsque l’ange annonce Jésus « conçu de l’Esprit Saint », venu pour « sauver son peuple de ses péchés » (Évangile selon saint Matthieu, 2,21).


(1) Extrait de F. Breynaert, À l’écoute de Marie, tome I, préface Mgr Rey, Brive 2007, p. 51

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