
Sainte Victoire Fornari Strata (1562-1617) : son corps est découvert intact 253 ans après sa mort
Né à Gênes (Italie, Ligurie), Victoire, mariée et mère de famille, traverse une crise intérieure après le décès de plusieurs de ses enfants et de celui de son époux.
Suite à une vision de la Vierge, elle s’engage dans la vie contemplative et fonde l’ordre des Annonciades célestes, approuvé par Clément VIII en 1604.
Après sa mort, son corps est inhumé dans la chaux vive.
Une première exhumation est organisée 5 ans après sa disparition : le corps est jugé parfaitement intact, souple et frais.
En 1632, la seconde exhumation, tenue devant médecins et autorités religieuses, aboutit à un résultat plus surprenant encore : outre l’état incroyable de conservation, un « parfum suave » se dégage du corps de la bienheureuse. Cette fragrance est perçue une seconde fois en 1636.
En 1829, suite au procès de béatification de Victoire, un nouvel examen de sa dépouille est organisé. Le résultat tombe : incorruption des tissus, souplesse des membres et de la peau…
Enfin, en 1870, 253 ans après sa mort, les témoins de la cinquième et dernière exhumation sont frappés par l’extraordinaire fraîcheur du corps qui repose dans le monastère de Serra Rico à Gênes.
Victoire a été béatifiée en 1828 par le pape Léon XII.
Source : d’après Pedro de Ribadeneyra, Les Vies des saints et fêtes de toute l’année, Paris, Louis Vivès, 1857, p. 175-188.