
Sainte Opportune (720-770) guérit un homme
Le 22 avril 1154, jour de la fête de sainte Opportune, moniale du VIIIe siècle, un jeune homme, croyant et pieux, se rend dans l'église parisienne où sont conservées à l'époque les reliques de sainte Opportune, rapportées de Normandie par l'évêque de Sées lors des invasions Vikings.
De retour chez lui, le pèlerin décide de prolonger son temps de dévotion en récitant le chapelet sur la butte Montmartre.
A la fin de sa prière, prenant le chemin de son domicile, il traverse un espace boisé solitaire. Là, il pose le pied sur une branche morte d'où un serpent surgit. Le malheureux est mordu par l'animal.
Découvert par des passants, il prononce les mots de « sainte Opportune, sauvez-moi ». Entendant ces paroles, on le ramène en hâte jusqu'à l'église Sainte-Opportune, où le curé, prévenu de son arrivée, prie et le touche avec les reliques de la sainte.
Il est aussitôt guéri.
En mémoire et à l'occasion de ce miracle, le roi Louis VII fait donation à la collégiale de Sainte-Opportune de présents magnifiques.
Mgr Guérin, Les Petits Bollandistes ; Vies des saints, Paris, tome 4.
Nicolas Gosset, La Vie et les miracles de Ste Opportune abbesse, les translations de ses reliques et fondation de son église à Paris, tirées du légendaire et archives de ladite église..., Paris, G. de Luyne et J. Chevalier, 1659.