
Les boules de feu de saint Conrad de Parzham (1818-1894)
Dès son enfance, le frère capucin allemand Conrad de Parzham manifeste une dévotion exceptionnelle à la Vierge Marie. Il persuade ses petits camarades de faire comme lui : dire le chapelet sur le chemin de l’école.
Après son entrée en religion, il rejoint à l'âge de 31 ans le couvent capucin Sainte-Anne d'Altötting (Allemagne, Bavière), où il va passer toute sa vie, il y occupe l'humble fonction de portier.
Un jour, tandis qu'il prie dans la chapelle du couvent, agenouillé devant une grande image de la Mère de Dieu, il tombe en extase. Il n'est pas seul et les frères qui l'entourent s'aperçoivent qu'il est ravi : son visage exprime une joie inconnue sur la terre.
Soudain, « des boules de feu brillantes » sortent de ses lèvres et s’élèvent jusqu’à l’image de Notre-Dame.
Parmi les témoins du phénomène, un religieux rédemptoriste a rédigé une longue description des faits. Du reste, ce miracle s'est reproduit plusieurs fois.
En 1930, le pape Pie XI a béatifié Conrad. Seulement quatre ans plus tard, le même Souverain pontife a proclamé au monde la sainteté de l'humble Conrad.