
Sainte Geneviève de Paris (vers 420-vers 502/512) guérit sa mère aveugle
Fille d’une riche famille gallo-romaine, sainte Geneviève participe activement à la vie militaire et politique de son temps. Très fervente depuis sa jeunesse, le Seigneur la gratifie de dons étonnants. Un jour, alors qu’elle est encore une adolescente, sa mère veut l’empêcher de se rendre à l’église pour entendre la messe.
Elle se heurte à la résistance de sa fille, d’un caractère bien affirmé, et qui, de surcroît, vient de faire don de sa personne à Dieu entre les mains de l’évêque de Paris (France). N’y tenant plus, la mère lui applique un soufflet. Aussitôt, la pauvre femme perd la vue.
Quelques semaines plus tard, toujours aveugle, elle demande à Geneviève d’aller puiser pour elle de l’eau à la fontaine. Revenue prestement à la maison, Geneviève a une idée : tracer un signe de croix sur la cruche remplie d’eau et frotter les paupières de sa mère avec ce liquide.
Après que la sainte lui eût appliqué l’eau sur les yeux, la mère se mit à sourire et à louer le Christ : elle voyait à nouveau ! Jamais elle ne rechuta.
Source : d’après Dom Jacques Dubois et Laure Beaumont-Maillet, Sainte Geneviève de Paris: la vie, le culte, l’art, Paris, Beauchesne, 1982 ; Joël Schmidt, Sainte Geneviève, Paris, Perrin, 1999.