
Saint Jean de Réomé (vers 450-539) purifie l'eau d'un puits
Vers 470, Jean devient ermite à Réôme (ou Réomé, aujourd’hui Ménétreux-le-Pitois, France, Côte-d'Or). Mais sachant sa réputation de sainteté, des disciples le rejoignent rapidement. Leur nombre devenant trop important, il s’enfuit à l'abbaye de Lérins (France, Alpes-Martimes), où il est admis comme simple moine.
Mais il est bientôt reconnu et les autorités ecclésiastiques lui demandent de retourner en Bourgogne, à Réomé, pour fonder une abbaye. Il obéit sur-le-champ.
C'est là, qu'un jour d'été, l'eau vient à manquer pour l’usage de sa communauté. Le ruisseau voisin est à sec et le premier village se situe à plusieurs jours de marche. On demanda au saint de prier pour que Dieu sauve ces frères. Peu après, un puits a été découvert.
Mais l’eau de ce puits est impropre à la consommation et exhale une odeur effroyable. De nouveau, Jean est sollicité. Celui-ci, à genoux face au puits, supplie Jésus de lui venir en aide.
L'instant d'après, après s'être relevé, il tire un peau d'eau, la goûte et la trouve excellente. En réponse à sa prière, l’eau est devenue claire, saine et pure.
Thomas Patrick Halton, (1967), « Jean de Réôme (saint) », The New Catholic Encyclopedia, Washington, 1967.