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© Unsplash/Kseniia Ilinykh
Lundi 5 juin 2023

Lors du martyre de saint Marc de Smyrne (+ 1801), un parfum inouï est senti.

« Si vous saviez où je vais, vous laisseriez tomber vos gourdins pour me suivre », s’exclame saint Marc tandis que ses geôliers le frappent violemment en l’insultant.

Nous sommes le 5 juin 1801 sur l’île de Chio (Grèce, mer Egée). Marc, petit commerçant originaire de Smyrne (actuelle Izmir, Turquie), père de famille, est revenu en ces lieux où il avait accepté quelques mois auparavant d’apostasier sa foi sur la pression des autorités ottomanes.

Depuis ce temps, il sait que Dieu lui pardonnera. Il est prêt à mourir en martyre. Après neuf mois passés au service du chef turc, il s’est confessé à un prêtre. Puis il a fui jusqu’à Venise où il renonce à l’Islam. Enfin, il gagne Chio pour comparaître devant les chefs musulmans de l’île et leur dire de se convertir à leur tour.

Deux jours avant, il s’était effectivement présenté devant ces autorités en tenant une croix entre ses mains. On le jeta en prison. On lui fit part de la « sentence » prévue : il aurait la tête tranchée.

Une foule immense assista au martyre. Dès que le bourreau eût fini sa sinistre besogne, on se précipita pour recueillir un bout de vêtement, une mèche de cheveux, ses sandales, la croix qu’il tenait encore au moment de son trépas…

Toutes ces reliques dégagèrent alors un parfum d’une suavité incomparable. Maints témoins ont constaté que cette odeur ne s’est pas dissipée dans les instants qui suivirent l’exécution mais continua à être sentie jusque dans les églises de l’île jusque dans les jours suivants !

Source : d’après www.foi-orthodoxe.fr

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