
Les stigmates de sainte Véronique Giuliani (1660-1727)
Sœur capucine au couvent de Citta di Castello (Italie, Ombrie), Véronique est gratifiée de très nombreux charismes extraordinaires.
A la Pâque 1694, son front se met à saigner : c'est la plaie de la couronne d'épines, montrant sa participation mystique à la Passion de Jésus qu'elle voit fréquemment.
Pendant le Carême de 1697, elle voit la Vierge, et l'entend dire à son Fils : « Que ton épouse soit crucifiée avec toi. »
Le 5 avril suivant, elle se recueille devant son crucifix lorsque les blessures des mains, des pieds et du côté s'ouvrent simultanément. « J’ai ressenti une terrible douleur, mais [...] j’étais consciente que j’étais transformée en Dieu. Quand j’eus été ainsi blessé, dans mon cœur, dans mes mains et dans mes pieds, les rayons de lumière brillant d’un nouvel éclat revinrent au crucifix et illuminèrent le côté entaillé, les mains et les pieds de Celui qui était suspendu là… », explique la bienheureuse dans son journal.
Les religieuses du couvent tentent de soigner les plaies, en vain. Celles-ci résistent à tout traitement puis disparaissent d'elles-mêmes, trois ans plus tard, comme Jésus le lui avait prédit.
Véronique a été béatifiée par le pape Pie VII en 1804. L’Église a proclamé sa sainteté en 1839, par la bouche du pape Grégoire XVI.
www.catholicsaints.Info - Saints du Jour – Veronica Giuliani, Abbesse