
Les lampes miraculeuses de saint Anthelme de Chingnin (1107-1178)
Lorsqu’il meurt, Anthelme est une personne célèbre : la Providence a fait de ce savoyard le prieur de la Grande chartreuse et l’évêque de Belley (France, Ain), malgré ses supplications.
La cité entière assiste à ses obsèques dans la cathédrale romane. Clergé, moines et chanoines, et, à leur suite, les fidèles venus en nombre.
Au moment où l’on se dispose à descendre le corps de saint Anthelme à l’intérieur du monument funéraire, l’une des trois lampes placées en face du crucifix, comme symbole de la Sainte Trinité, qu’on allume à cette époque lors des grandes fêtes, se met à briller spontanément en répandant une immense clarté dans tout l’édifice.
Les regards sont comme aimantés par cette lumière. Au même instant, les deux autres lampes s’allument à leur tour, sans intervention humaine ! Elles projettent une lumière éblouissante et surnaturelle sur l’assemblée.
Ce prodige est attesté par les chroniqueurs du temps dont plusieurs furent des témoins oculaires.
Source : M. Depery, Histoire hagiologique de Belley, ou recueil des vies des saints et des bienheureux nés dans ce diocèse, t. 1, Bourg, Imprimerie P.-F. Bottier, 1834.