
Le bienheureux Pierre Vigne (1670-1740) dort-il quatre jours après sa mort ?
Le père sulpicien Pierre Vigne, originaire de Privas (France, Ardèche) est l’apôtre infatigable du Dauphiné et du Vivarais dans la France de Louis XV. Missionnaire renommé et charitable, il est aimé des plus humbles.
Le 8 juillet 1740, Dieu le rappelle à lui, après une vie chrétienne bien remplie. Des récits de miracles circulent à cette époque à son sujet. Il est mort en odeur de sainteté selon le clergé de son temps.
Quatre jours durant, le corps de Pierre est exposé à la vénération des fidèles. Jusqu’au 12 septembre, prêtres, laïcs et religieux viennent se recueillir.
Ces quatre journées sont marquées par des conditions atmosphériques difficiles : canicule et orage se succèdent, à tel point que l’on craint une détérioration extrêmement rapide du cadavre qui, par ailleurs, ne reçoit aucun soin d’embaumement.
Or, au fur et à mesure que les heures passent, le processus naturel de dégradation semble inopérant. Ce que les témoins observent les laissent sans voix : le corps reste totalement intact et souple, frais, le teint vermeil, et répandant une « odeur exquise ». Au quatrième jour, rien n’a changé, malgré des conditions atmosphériques néfastes (canicule orageuse) et le transfert du corps du lieu du décès (Rencurel, France, Isère) au lieu de sépulture (Boucieu-le-roi, France, Ardèche).
Pierre Vigne, fondateur des Religieuses du Saint-Sacrement, a été béatifié le 3 octobre 2004.
Source : d’après https://ardeche.catholique.fr