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© Chapelle de Saint François Caracciolo dans la basilique de Saint-Laurent-de-Lucine à Rome. © Shutterstock/essevu
Mardi 4 juin 2024

La guérison extraordinaire de saint Francesco Caracciolo (1563-1608)

Fils d'une famille aristocratique de la région italienne des Abruzzes, le jeune Francesco se sent attiré rapidement vers une vie contemplative et charitable. Il désire devenir prêtre. Mais en 1585, il est frappé par une terrible maladie - peut-être la lèpre ou l'éléphantiasis - qui le défigure. Son projet de vie s'évanouit. Il se tourne vers le Seigneur avec foi et énergie : il fait la promesse à Jésus qu'il embrassera la carrière ecclésiastique si son mal venait à guérir. A peine s'est-il relevé du sol de la chapelle où il venait de passer de longues minutes, qu'il sent dans son corps quelque chose d'inhabituel, une sorte de chaleur, douce et bienfaisante. Puis, de façon mystérieuse, il n'éprouve plus aucune douleur au niveau du visage. Il passe doucement ses mains à sa surface... En découvrant sa face entièrement guérie devant un miroir proche, il manque de défaillir. Les semaines suivantes, il part s'installer à Naples (Italie, Campanie) afin d'y accomplir sa promesse : il va suivre des cours d’Écriture sainte et de théologie pour devenir prêtre. Deux ans plus tard, le saint célèbre sa première messe. Francesco est béatifié en 1769 par le pape Clément XIV, puis canonisé en 1807 par Pie VII. En 1938, il est désigné patron de la ville de Naples.

Mgr Paul Guérin, Vie des saints ; t. 6, du 19 mai au 13 juin, 7e éd., Paris, Bloud & Barral, 1876, p. 448-455.

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