
La bienheureuse Jeanne-Marie de Maillé (1331-1414) reçoit les conseils de saint Yves de Tréguier
En 1340, Jeanne-Marie perd son mari lors d’un combat de la Guerre de cent Ans, après 16 ans de bonheur à ses côtés. Elle décide de se consacrer à Dieu, de faire la charité aux plus pauvres et de vivre en recluse. Elle rejoint un tiers ordre franciscain.
D’abord hébergée en différents lieux, elle finit par s’installer dans une cellule jouxtant le couvent franciscain de Tours (France, Indre-et-Loire).
C’est là qu’un soir de 1362 (ou de 1363), saint Yves de Tréguier (+ 1303) apparaît près d’elle, au milieu d’une belle lumière. Il est vêtu d’habits somptueux et ses traits lui donnent un air aristocratique.
Il lui dit : « Si tu veux vraiment renoncer au monde, tu ressentiras dès à présent la joie du ciel du ciel ».
Jeanne-Marie tombe en extase l’instant d’après. Elle se sent transportée dans le paradis. Elle ne trouvera jamais les mots capables de décrire son expérience.
Source : d’après Thérèse Griguer, « La sainteté en Touraine au XVe siècle (la vie et le procès de canonisation de Jeanne-Marie Maillé) », Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest, t. 91, n° 1, 1984, p. 27-37.