
La bienheureuse Alphonse-Marie Eppinger (1814-1867) : elle guérit une jeune femme d’un abcès du foie
Au début de 1939, une habitante du Territoire de Belfort (France), Marie-Thérèse Guyot, née Schild en 1889, tombe gravement malade. Les médecins diagnostiquent un abcès du foie et une congestion pulmonaire.
Des ballonnements épouvantables orientent les praticiens vers une intervention chirurgicale. Opérée le lendemain, le chirurgien constate de surcroît une appendicite perforée. Il a pratiqué l’ablation d’un ovaire et de 20 centimètres d’intestin.
Mais l’état de la malade empire. Cinq jours après avoir quitté le bloc opératoire, on installe un drain dans l’intestin.
Le 26 mai 1939, Marie-Thérèse est opérée une seconde fois. Son état est catastrophique. La mère supérieure d’un couvent alsacien des Sœurs du Très Saint-Sauveur, propose d’entreprendre une neuvaine à sa fondatrice, Alphonse-Marie Eppinger.
Une relique de la vénérable est placée sous l’oreiller de Marie-Thérèse.
La guérison est foudroyante, totale et définitive. La miraculée sort de la clinique six semaines après sa seconde opération qui n’avait rien apporté.
« Avant la maladie, je ne connaissais pas la servante de Dieu », a témoigné Marie-Thérèse.
Ce miracle a été reconnu par le Saint-Siège le 26 octobre 2017, ouvrant la voie à la béatification d’Alphonse-Marie, qui eut lieu à la cathédrale de Strasbourg (France, Bas-Rhin) le 9 septembre 2018.
Source : d’après https://www.cstss.org