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Dimanche 26 février 2023

En 1649, l’Enfant-Jésus apparaît dans une hostie au Pérou

2 juin 1649. La bourgade de Puerto Eten (Chiclayo, Pérou, Lambayeque), paisible port de pêche situé sur la côte Pacifique péruvienne, est en fête. Les fidèles célèbrent la Fête-Dieu et l’ambiance est à la joie.

L’église paroissiale est bondée. L’office des vêpres, célébré par le curé, le père franciscain Jérôme Da Silva Manrique, s’achève. L’adoration du Saint-Sacrement peut commencer.

Au terme de cette adoration, le père Jérôme s’apprête à remettre l’ostensoir contenant l’hostie dans le tabernacle.

Parvenu à hauteur de l’autel, il s’arrête soudain comme pétrifié, le regard fixé sur le Saint-Sacrement : à l’intérieur de l’hostie est apparu l’Enfant-jésus, le visage « resplendissant » ; ses cheveux bruns et longs, tombant sur les épaules, encadrent son visage.

Le prêtre a la force de tourner son regard vers les fidèles. Eux aussi regardent l’hostie ! Tous vont témoigner avoir observé distinctement la figure mystérieuse.

Illusion ? Invention ? Certainement pas. Les dimensions de l’église sont réduites et quelque soit l’endroit où l’on se place - y compris au fond de la nef - on peut parfaitement voir ce qui se déroule au niveau du chœur.

Quelques jours plus tard, les habitants de Puerto Eten sont confrontés à un second phénomène. Le 22 juillet 1649, lors des célébrations en l’honneur de sainte Marie-Madeleine, patronne de la ville, l’Enfant-Jésus apparaît une seconde fois dans l’hostie exposée à la vénération des fidèles.

Il est vêtu d’une « tunique violette » sous laquelle une chemise finissant au milieu de la poitrine lui donne un aspect local (les indiens mochicas, présents dans cette partie du Pérou, portent des vêtements semblables). Son visage, entouré d’une lumière inconnue ici-bas, est d’une grande beauté. Le prodige dure environ quinze minutes.

Certains témoins, dont le franciscain Marco Lopez, supérieur du couvent de Puerto Eten, affirment avoir vu « trois petits cœurs » d’un blanc brillant, « unis entre eux », près du visage de l’Enfant-Jésus. Maints témoins oculaires l’affirment aussi. Les autorités diocésaines ont évoqué la Trinité symbolisée par ces trois cœurs : Père, Fils et Saint-Esprit, présents dans le sacrement eucharistique.

Les catholiques péruviens continuent de célébrer ce miracle une fois l’an, entre le 12 et le 24 juillet, en portant en procession la statue de l’Enfant-Jésus à travers la ville.

Source : d’après www.miracolieucaristici.org

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