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© Unsplash/Gontran Isnard
Numéro 93

Je suis le soleil qui te découvre ta misère

Ce matin du 15 août, Sœur Josefa se retrouve comme dans un lieu obscur enveloppé de brouillard. « C’était comme un petit jardin humide et sombre, rempli de mauvaises herbes, de buissons épineux dont les branches, dépouillées de feuilles, s’entrelaçaient les unes aux autres. Une légère clarté s’est alors levée, comme un rayon de soleil et j’ai pu voir ce désordre d’herbes et d’épines couvrant une eau boueuse d’où s’échappait une odeur fétide. Puis tout a disparu. »

Sœur Josefa ne comprit pas la signification de ces images et elle alla à la chapelle pour se confier à Jésus. Il lui apparut alors et de son Cœur jaillissait une grande lumière. Il lui redit combien il est important qu’elle reste « petite » et humble pour qu’Il puisse agir en elle :

« Ma Bien-aimée, Je suis le Soleil qui te découvre ta misère. Plus tu la vois grande, plus doivent s'accroître ta tendresse et ton amour pour Moi. Ne crains rien.

« Le Feu de mon Cœur consume tes misères. Si ton âme est une terre viciée, incapable de produire aucun fruit, Moi, Je suis le Jardinier qui la cultive, J’enverrai un rayon de soleil pour la purifier, et ma main sèmera. »

15 août 1922
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