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Dimanche 12 janvier 2025
Miracles

Thérèse descend de son tableau et y remonte


Mise en contexte

Nous sommes en 1921, donc deux avant la béatification de Thérèse.


Thérèse agit

Le 7 janvier 1921, la petite Juliette Sompayrac, trois ans et demi, est prise de maux de tête en rentrant de l’école. Le docteur, appelé en urgence, prescrit une potion au bromure, mais l’état de l’enfant ne s’améliore pas : son œil gauche est très congestionné, les jointures de ses membres et sa colonne vertébrale sont atteintes. Il lui diagnostique une méningite. On lui applique de la glace sur la tête et tente divers traitements, mais la petite fille va de plus en plus mal.

Le 11 janvier, la mère dit à son mari : « Écrivons au carmel de sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus ; je suis sûre qu’elle m’obtiendra la guérison de Juliette, car elle a déjà été si bonne pour nous. » Elle demande donc des prières au carmel de Lisieux. Un tableau de Thérèse est placé en face du lit de la petite malade. Le lendemain, le médecin estime qu’il n’y a plus rien à faire, mais propose tout de même de faire une ponction lombaire. Devant son manque de conviction, madame Sompayrac refuse, s’en remettant plutôt à Thérèse.

La petite est au plus mal et pousse des cris jour et nuit. Tout à coup, le 13 janvier, elle s’assoit sur son lit et dit à sa grand-mère : « Le petit Jésus de sœur Thérèse me guérira demain. » Toute la famille est stupéfaite car, depuis le début de sa maladie, elle n’avait pas dit un seul mot. La nuit suivante est épouvantable. L’enfant est prise de graves convulsions, effrayant toutes les personnes présentes, à tel point que sa mère ne peut supporter la vue de ce triste spectacle.

Le 14 janvier, vers 16 h, la famille est réunie autour du lit de Juliette, attendant son dernier soupir, quand soudain elle se redresse de nouveau toute seule et dit en souriant : « Maman, grand-Mère, sœur Thérèse m’a guérie. » Lorsque son père rentre du travail le soir, elle lui répète la même chose. Quand il lui demande qui lui a dit cela, elle lui répond en montrant le tableau de Thérèse : « C’est elle, parbleu ! » Lors de sa visite le lendemain, le docteur, constatant avec étonnement que l’état de Juliette s’est amélioré, s’écrie : « Il s’est opéré ici quelque chose de miraculeux. »

Quelques jours plus tard, pendant sa convalescence, la maman demande des précisions à sa fille. La petite lui montre le tableau de Thérèse en face de son lit et dit : « Elle est descendue du tableau, elle m’a fait un baiser, et puis elle est remontée au tableau. » La mère lui demande : « Elle portait un joli chapeau, sœur Thérèse ? », « Non, répond Juliette, elle portait un grand voile noir. » Pour madame Sompayrac, plus aucun doute, Thérèse est bien apparue à son enfant.

Le 11 juin suivant, malgré la grosse dépense occasionnée, la famille se rend à Lisieux afin de rendre grâce. Après avoir rencontré mère Agnès de Jésus au parloir du carmel, ils se rendent sur la tombe de Thérèse. Là, Juliette monte sur un petit banc de bois pour saisir une image de sa protectrice accrochée sur la croix, et l’embrasse tendrement avant de la remettre à sa place. La famille poursuit ensuite son pèlerinage aux Buissonnets, puis à l’Abbaye bénédictine de Notre-Dame-du-Pré où Thérèse a fait sa première communion, et enfin par une messe à l’église Saint-Jacques.

À la fin de son témoignage, la mère de famille précise : « Je n’ai pas besoin d’ajouter que notre enfant va bien depuis sa guérison miraculeuse. Cette grâce a été si éclatante que mon mari, qui négligeait ses devoirs religieux, est redevenu pratiquant. Nous comptons que la petite sœur Thérèse continuera à nous protéger. »

ACL

Je prie et j'agis

Esprit-Saint, source de toute grâce et de tout amour, c’est par ton action que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu’elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu’à la fin des temps , nous l’implorons. Je te demande d’inspirer et d’écouter ma prière, afin que me soit accordée la faveur confiée à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.

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