Sécheresse évitée en Mongolie

Le 15 octobre 1918, le père Achilles de Lombaerde écrit au carmel de Lisieux afin de rendre grâce et de faire connaître aux carmélites de Lisieux l’intervention de Thérèse en Mongolie.

Ce missionnaire vit dans les steppes de Mongolie avec un petit groupe de paysans chrétiens. Les bonnes conditions de vie de ces derniers dépendent de la récolte : si elle est bonne, ils ont de quoi se nourrir, si elle n’est pas bonne, comme en 1917, ils entrent en période de disette et doivent se nourrir de racines et d’herbes sauvages, ou bien émigrer dans des milieux non chrétiens.

La récolte de 1918 s’annonçait belle, mais une grande sécheresse survenue au mois de juin l’a fortement compromise, inquiétant les fidèles du père de Lombaerde. Ces derniers le supplient de dire des messes, de faire des prières publiques et d’exposer le Saint-Sacrement afin de mettre fin à ce fléau. Il commence une neuvaine à Thérèse pour demander son intercession et célèbre un triduum pour accélérer sa béatification. Or, le deuxième jour du triduum, pendant la messe, la pluie se met à tomber, faisant renaître l’espoir de tous.

Un mois après cet événement, la sécheresse réapparaît. Le 5 août, le père de Lombaerde recommence une neuvaine à Thérèse. Dès le lendemain, une pluie abondante vient féconder la terre, permettant ainsi une moisson fructueuse.

Seigneur Jésus, Fils unique de Dieu et notre Sauveur, souviens-toi que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes et voulut « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » : parce qu’elle fut ton épouse bien-aimée, passionnée pour ta gloire, nous la prions. Je m’en remets à toi, afin d’obtenir les grâces que j’implore en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.