
Vendredi 12 septembre 2025
Saint Nom de Marie
Mise en contexte
Nous fêtons aujourd’hui la fête du Saint Nom de Marie. Une solennité rétablie par le pape saint Jean Paul II. Elle s’inscrit dans une semaine toute mariale : entre la fête de la nativité de la Vierge (8 septembre) et celle de Notre-Dame des douleurs (15 septembre). Elle nous offre l’occasion de méditer sur la personnalité de Marie et le mystère de sa vocation. Car le Saint Nom de Marie célèbre aussi le nom que Dieu lui donne à l’Annonciation : « comblée-de-grâce ». Qu’il est doux de contempler la « pleine de grâce » en ces fêtes que l’Église nous donne.
Thérèse m'écrit
« Ma bonne Sainte Vierge, faites que votre petite Thérèse ne se tourmente plus jamais. »
Pri 01
Je comprends
Étonnement, dans les prières classées « Prière » par le Carmel (Pri 01 à Pri 21, en prose), Thérèse ne cite jamais explicitement le nom de « Marie ». Le nom de « Marie » apparaît dans ses poésies et dans les Manuscrits autobiographiques mais pas dans les « prières » officielles du recueil d’archives.
Ce faisant, l’amour ardent de Thérèse pour Notre-Dame célèbre la confiance et les grandeurs du Nom de Marie dans toutes son œuvre. Nous savons l’importance de Marie, qui par son sourire, guérit Thérèse enfant. Ce nom c’est le Bon Pasteur qui le donne. « Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom. » (Jn 10. 14). Chacun de nous est unique dans le cœur de Dieu. Comme Marie, mère du Bon Pasteur, nous avons reçu un nom donné par Dieu depuis toute éternité ; un nom qui dit notre vocation. Notre pèlerinage sur cette terre nous invite à le découvrir.
Au moment de ma conception, Dieu a dit mon nom et avec lui, sans qu’il ne me l’impose, je l’écris chaque jour sans le connaître : les rencontres que nous faisons, nos frères et sœurs spirituels nous révèlent ce précieux nom. NOTRE NOM de GLOIRE !
Je prie et j'agis
Avec Thérèse et comme le dira l’Ange à Joseph : N’ayons pas peur de prendre chez nous, Marie en invoquant, son saint Nom. Elle accourt toujours à notre porte comme elle accourait, jadis, pour visiter sa cousine Élisabeth ! Et implorons son Père et notre Père, son Dieu et notre Dieu : imprime en nous, Seigneur, son cœur de mère qui t’appartient.
Aujourd’hui, je médite le Magnificat, un chant de louange d’une femme devenue ce qu’elle est appelée à être : comblée de grâce. Je peux aussi répéter dans un doux murmure le saint Nom de Marie tout au long du jour, et avec elle, recueillir ce que la vie me donne.