Par la confiance et l’amour…

C’est aujourd’hui l’anniversaire de l’entrée dans la Vie de Thérèse (30 septembre 1897). Méditons les derniers mots du cahier autographe qu’elle a rédigé au début de l’été 1897 ( Manuscrit C ).

« Je le sens, quand même j’aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j’irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans le bras de Jésus, car je sais combien Il chérit l’enfant prodigue qui revient à Lui. Ce n’est pas parce que le bon Dieu, dans sa prévenante miséricorde, a préservé mon âme du péché mortel que je m’élève à Lui par la confiance et l’amour. »

Face au témoignage des saints, nous pouvons parfois être tentés de nous dire : « Facile pour lui, c’est un saint ! », « Facile pour Thérèse de croire en la miséricorde, elle n’a jamais commis de péché bien grave ! » Thérèse nous détrompe. Elle a la conscience vive que sa vie entière – privilégiée par certains aspects, mais pas exempte de souffrances et de combats pour autant – est tout entière l’œuvre de la miséricorde : miséricorde pardonnante qui me relève, miséricorde prévenante qui me retient de tomber et sans laquelle je serais bien capable de m’éloigner de Dieu. Alors, sa confiance en la miséricorde de Dieu manifeste son action de grâce pour tout ce que Dieu fait, pour ce que Dieu est.

Afin de rendre grâce à Dieu pour sa miséricorde infinie, je médite le Magnificat de la Vierge Marie (Lc 1, 46-55) et je me prépare pour célébrer dans la joie la fête de sainte Thérèse demain !