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Samedi 15 février 2025
Témoignages

« on risque de tomber dans l'abîme »


Mise en contexte

Début août, Thérèse évoque une inquiétude personnelle et nous livre une leçon majeure sur la vie spirituelle et la vertu d’humilité.


Thérèse me parle

« Oh ! si j'étais infidèle, si je commettais seulement la moindre infidélité, je sens que le paierais par des troubles épouvantables, et je ne pourrais plus accepter la mort. Aussi je ne cesse de dire au bon Dieu : « O mon Dieu, je vous en prie, préservez-moi du malheur d'être infidèle. »

De quelle infidélité voulez-vous parler ? (Mère Agnès)

D'une pensée d'orgueil entretenue volontairement. Si je me disais, par exemple : J'ai acquis telle vertu, je suis certaine de pouvoir la pratiquer. Car alors ce serait s'appuyer sur ses propres forces, et quand on en est là, on risque de tomber dans l'abîme. Mais j'aurai le droit sans offenser le bon Dieu de faire de petites sottises jusqu'à ma mort, si je suis humble, si je reste toute petite. Voyez les petits enfants : ils ne cessent de casser, de déchirer, de tomber, tout en aimant beaucoup, beaucoup leurs parents. Quand je tombe ainsi, cela me fait voir encore plus mon néant et je me dis : Qu'est-ce que je ferais, qu'est-ce que je deviendrais, si je m'appuyais sur mes propres forces ? !... »

CJ 7.8.4

Je comprends

Thérèse dévoile ici la racine du péché : l’orgueil de l’homme qui s’appuie sur lui-même. Elle nous alerte sur le fait que parfois nous nous faisons des scrupules ou sommes obsédés par des péchés qui en fait ne sont pas des obstacles au salut, s’ils sont confessés et pardonnés. L’important est de nous tourner toujours vers Dieu et de chercher en lui notre appui et notre source de miséricorde.


Je prie et j'agis

Si je me rends compte que je m’appuie sur mes propres forces, je prends le temps de me tourner vers le Seigneur et de confesser ma foi en lui.

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