
Neuvaine à la rose
Thérèse agit
Le 3 décembre 1925, le père Anton Puntigam, jésuite, commence une neuvaine à Thérèse afin de lui demander une grâce importante. À cet effet, il récite tous les jours, en l’honneur de la Sainte Trinité, 24 Gloire au Père « pour remercier de toutes les grâces que la Très Sainte Trinité [a accordées à Thérèse] pendant les 24 ans de sa vie ». Curieux de savoir si Thérèse lui obtiendra bien cette grâce tant désirée, il ose lui demander de lui envoyer un signe : recevoir une rose fraîche et épanouie au cours de la neuvaine. Il promet que, si c’est le cas, il publiera son témoignage et recommandera cette « neuvaine des 24 Gloria Patri ».
Le troisième jour, une jeune femme lui rend visite au bureau de la Ligue internationale eucharistique et lui offre une magnifique rose rouge. Surpris, il lui demande : « Mais, comment se fait-il que vous me donniez cette rose ? » Elle lui répond : « C’était mon anniversaire et, ayant reçu des roses, j’ai pensé que je pourrais vous en porter une et que cela vous ferait plaisir. » Il témoigne : « Ce fut peut-être un hasard, mais jamais personne ne m’a donné ainsi une rose toute seule, et surtout en plein hiver alors qu’il neige. »
Le 24 décembre suivant, il commence une nouvelle neuvaine pour obtenir deux autres grâces. Pour la première, il ne demande pas de signe car il sent directement l’effet de la prière, mais pour la seconde, il demande cette fois une rose blanche. Et voilà que le quatrième jour, sœur Vitalis, infirmière, vient à sa rencontre avec une petite rose blanche dans la main en lui disant : « Voici quelque chose de la petite Thérèse, elle vous salue mille fois. » Une nouvelle fois joyeusement surpris, il l’interroge : « Mais d’où m’apportez-vous cette petite rose ? » La sœur lui répond : « J’étais allée à la chapelle où une statue de la sainte est érigée et ornée. Tout contre mon habitude, je m’approchai du petit autel et je vis tomber cette rose de l’autel. Je voulus la remettre, mais ne sachant pas où, la pensée me vint de vous la porter. »
Le père Puntigam conclut : « Ainsi la petite sainte Thérèse elle-même m’a envoyé de son autel le signe désiré. N’est-ce pas gracieux ? Certainement le hasard, diront quelques-uns ; mais moi je pense avoir de bonnes raisons de croire que réellement la petite sainte m’a obtenu la grâce demandée. Je recommande donc encore une fois les 24 Gloria Patri comme neuvaine en l’honneur de la petite sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ».
Je prie et j'agis
Nous pouvons faire nôtre cette neuvaine à la rose :
Très Sainte Trinité, Père, Fils et Saint Esprit,
Je vous remercie pour toutes les faveurs et les grâces dont vous avez enrichi votre servante sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus de la Sainte-Face, pendant les vingt-quatre années qu’elle a passées sur cette terre. Par les mérites de cette sainte, accordez-moi la grâce qu'ardemment je désire : (formuler son intention de prière), si elle est conforme à votre sainte volonté, et pour le bien de mon âme.
Aidez ma foi et mon espérance, ô sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte-Face, réalisez encore une fois votre promesse de passer votre Ciel à faire du bien sur la terre, en permettant que je reçoive une rose comme signe de la grâce que je désire obtenir.
(Réciter 24 fois Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit ...). Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte-Face, priez pour nous.