
Jeudi 18 septembre 2025
L’unique chose nécessaire : faire plaisir à Jésus
Mise en contexte
C’est la dernière lettre de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à sa sœur Léonie.
Thérèse m'écrit
« Tout en te livrant avec dévouement aux œuvres extérieures, ton but soit unique : Faire plaisir à Jésus, t’unir plus intimement à Lui »
LT 257
Je comprends
Cette phrase résume admirablement la vocation universelle à la sainteté : faire de toutes nos actions, mêmes les plus simples, un acte d’amour. Il ne s’agit pas ici de grandes œuvres ou de projets extraordinaires, mais d’unifier notre cœur. Thérèse ne sépare pas la vie active de la vie contemplative : tout doit converger vers un seul but, celui de plaire à Jésus.
La formulation est claire et directe, presque enfantine : « Faire plaisir à Jésus ». C’est le langage d’une petite fille, mais c’est en même temps l’expression la plus pure de la spiritualité thérésienne. Ce regard d’amour posé sur chaque geste du quotidien élève l’ordinaire jusqu’au divin. En cela, Thérèse rejoint les grandes figures mystiques qui voient en chaque acte une prière possible.
Je prie et j'agis
Aujourd’hui, je choisis une action humble et quotidienne — faire la vaisselle, écrire un mail, aider quelqu’un, écouter un collègue — et je la fais uniquement pour faire plaisir à Jésus. Je ne cherche pas la reconnaissance, ni l’efficacité, ni même le plaisir personnel. Je dis simplement : « Jésus, ceci est pour Toi, pour T’aimer davantage. » Je peux noter à la fin de la journée comment cette intention a transformé mon cœur.