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Samedi 5 avril 2025
Témoignages

"les mains vides"


Mise en contexte

Mère Agnès s’inquiète de son salut, pensant qu’elle n’aura devant Dieu aucun mérite à présenter.


Thérèse me parle

« Je lui disais : Hélas ! je n'aurai rien à donner au bon Dieu, à ma mort, j'ai les mains vides ! Cela m'attriste beaucoup.

Eh bien ! vous êtes comme «bébé» (elle se donnait ce nom quelquefois) qui se trouve pourtant dans les mêmes conditions... Quand même j'aurais accompli toutes les œuvres de St Paul, je me croirais encore « serviteur inutile » mais c'est justement ce qui fait ma joie, car n'ayant rien, je recevrai tout du bon Dieu. »

CJ 23.6

Je comprends

Thérèse a déjà écrit dans son offrande à l’Amour miséricordieux en juin 1895 : « Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides, car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres. » (Prière 1) Elle récidive ici en assumant sa pensée : l’important est de s’appuyer sur notre foi en la miséricorde de Dieu et de tout recevoir de lui. Nos œuvres ne sont pas nulles : elles sont des preuves de notre réponse d’amour pour le Seigneur mais c’est la « foi opérant par la charité » (Ga 5,6) qui nous rend juste devant Dieu.


Je prie et j'agis

Est-ce que je mets toute ma joie dans ma foi en l’Amour miséricordieux ?

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