L’éclat d’obus s’arrête à l’image de Thérèse

On trouve dans les archives du carmel de Lisieux plusieurs témoignages racontant comment une image, une relique ou un livre de Thérèse ont arrêté une balle ou un éclat d’obus potentiellement mortels. Parfois, la lettre est accompagnée pour preuve de l’image déchiquetée, montrant la violence de l’impact.

Le soldat Madoux est l’un de ceux qui ont bénéficié de cette protection spéciale de Thérèse.

Comme de nombreuses mères de soldats, madame Madoux demande au carmel une image et une relique de Thérèse pour son fils Léon avant que celui-ci ne parte au front, et le recommande aux prières des carmélites.

Le 24 août 1915, ce dernier se trouve à Berry-au-Bac, dans l’Aisne. Vers 10 heures du matin, après avoir terminé sa garde aux créneaux, il s’apprête à prendre un peu de repos quand, tout à coup, un obus de 77 mm allemand éclate à deux mètres de lui. Ses amis accourent aussitôt et lui demandent : « Léon, n’es-tu pas blessé ? » Il répond : « Non, je n’ai rien, je n’ai été qu’étourdi ».

« Mais Léon, tu ne vois pas ? Ta veste est trouée ! »

Effectivement, sa veste est trouée au niveau du cœur, transpercée par un éclat d’obus. Dans sa poche se trouve son portefeuille. À l’intérieur, tous ses papiers ont été déchirés par le morceau d’obus. Tous, excepté un seul : l’image de Thérèse est restée intacte. Dans une lettre à sa mère, il affirme : « Moi je crois que la bonne sœur m’a protégé, en tout cas je la prie bien chaque jour. »

Seigneur Jésus, Fils unique de Dieu et notre Sauveur, souviens-toi que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus consuma sa vie ici-bas pour le salut des âmes et voulut « passer son Ciel à faire du bien sur la terre » : parce qu’elle fut ton épouse bien-aimée, passionnée pour ta gloire, nous la prions. Je m’en remets à toi, afin d’obtenir les grâces que j’implore en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.