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Mercredi 4 décembre 2024
Poèmes

Le Cantique de Céline


Mise en contexte

Ce poème fut composé le 28 avril 1895, pour sœur Geneviève, à sa demande, à l'occasion de son vingt-sixième anniversaire. C’est le "Cantique des créatures" de Céline, mais plus encore de Thérèse. Nous en lisons les deux premières et deux dernières strophes.


Thérèse m'écrit

« Oh ! que j'aime la souvenance Des jours bénis de mon enfance.... Pour garder la fleur de mon innocence Le Seigneur m'entoura toujours D'amour !....

Aussi, malgré ma petitesse J'étais bien remplie de tendresse Et de mon cœur s'échappa la promesse D'épouser le Roi des élus Jésus !...

Jésus, c'est toi L'Agneau que j'aime Tu me suffis, ô bien suprême ! En toi, j'ai tout, la terre et le Ciel même La Fleur que je cueille, ô mon Roi C'est toi !...

Jésus, beau Lys de la vallée Ton doux parfum m'a captivée Bouquet de myrrhe, ô corolle embaumée ! Sur mon cœur je veux te garder T'aimer... »

PN 18,1.2.36.7

Je comprends

Après l'apogée atteint avec Vivre d’Amour, Thérèse compose, dans ce poème, un vibrant inventaire des trésors de la création, qu'elle contemple transfigurés en son Bien-Aimé. Elle soutient Céline avec la finesse d'un maître spirituel, veillant à ce qu'aucune joie du passé ne soit laissée dans l'ombre. Le poème évoque leurs souvenirs partagés d'enfance et de jeunesse, et s'inscrit comme une ode à l'amour familial et à la nature. Il se déploie en deux grandes sections : "avant l'entrée au Carmel" (strophes 1 à 31) et "le présent" (strophes 32 à la fin). On y décèle l'influence de saint Jean de la Croix (Cantique spirituel, strophes 14 et 15), où, en Christ, l'abondance de la beauté créée trouve sa pleine récapitulation.


Je prie et j'agis

Aujourd'hui je cherche à louer et honorer Dieu en méditant sur sa bonté et son amour pour nous dans sa création.

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