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Jeudi 21 août 2025

Lettres

L’abandon joyeux à la volonté de Dieu


Mise en contexte

C’est la dernière lettre de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à sa sœur Léonie. Elle est datée du 17 juillet 1897.


Thérèse m'écrit

« Le bon Dieu paraît vouloir prolonger un peu mon exil, je ne m’en afflige pas car je ne voudrais point entrer au Ciel une minute plus tôt par ma propre volonté. »

LT 257


Je comprends

Cette parole lumineuse, écrite dans une extrême faiblesse physique, révèle l’abandon radical de Thérèse à la volonté divine. Elle aurait pu désirer la fin de ses souffrances, mais non : elle refuse même d’anticiper la joie du Ciel par son propre vouloir. C’est ici tout le cœur de la « petite voie » : non seulement l’acceptation de la volonté de Dieu, mais l’amour de cette volonté — même quand elle diffère de nos désirs humains les plus légitimes.

Cette phrase est d’une simplicité désarmante. Elle dit tout, sans emphase : c’est le langage d’une âme en paix. Il n’y a ni lutte ni plainte, seulement l’humble soumission de l’épouse qui attend l’époux à l’heure qu’il choisit. Cette paix résulte de la confiance, et la confiance est, pour Thérèse, l’unique voie vers la sainteté.


Je prie et j'agis

Aujourd’hui, dans les contrariétés — petites ou grandes — que je rencontrerai, je choisis consciemment de ne pas m’affliger : « Je ne voudrais rien d’autre que ce que Dieu me donne maintenant. » Et pour chaque chose difficile, même anodine, je peux répéter intérieurement : « Jésus, j’accepte cette part avec amour. » Cet exercice d’abandon transforme peu à peu les épreuves en lieu d’union avec Lui.

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