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Jeudi 26 juin 2025
Lettres

La douceur du regard de Dieu


Mise en contexte

Cette lettre est datée du 12 juillet 1896. Depuis un an, Léonie a quitté la Visitation de Caen et réside désormais chez les Guérin, à Lisieux.


Thérèse m'écrit

« Regarde un petit enfant, qui vient de fâcher sa mère en se mettant en colère ou bien en lui désobéissant ; s'il se cache dans un coin avec un air boudeur et qu'il crie dans la crainte d'être puni, sa maman ne lui pardonnera certainement pas sa faute, mais s'il vient lui tendre ses petits bras en souriant et disant : "Embrasse-moi, je ne recommencerai plus." Est-ce que sa mère pourra ne pas le presser contre son cœur avec tendresse et oublier ses malices enfantines ?... Cependant elle sait bien que son cher petit recommencera à la prochaine occasion, mais cela ne fait rien, s'il la prend encore par le cœur jamais il ne sera puni...

Au temps de la loi de crainte, avant la venue de Notre Seigneur, le prophète Isaïe disait déjà parlant au nom du Roi des Cieux : "Une mère peut-elle oublier son enfant ?... Eh bien ! quand même une mère oublierait son enfant, moi, je ne vous oublierai jamais." Quelle ravissante promesse ! »

LT 191

Je comprends

Sainte Thérèse, dans sa lettre à sa sœur Léonie, nous révèle la tendresse infinie de Dieu, qui, tel une mère, accueille toujours ses enfants dans ses bras. Elle nous rappelle que l'amour de Dieu ne se mesure pas par nos sacrifices visibles, mais par la pureté de notre cœur.


Je prie et j'agis

« Une mère peut-elle oublier son enfant ? Eh bien ! même si une mère oublie son enfant, moi je ne vous oublierai jamais » (Isaïe 49, 15). Dieu nous invite à venir vers lui non par crainte, mais par amour, en nous abandonnant à sa miséricorde. Je cherche à m'y exercer aujourd'hui.

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