
Fable pour étrennes : langue de feu
Mise en contexte
Nous lisons la dernière phrase du Manuscrit B, avant un rajout probablement postérieur à septembre 1896.
Thérèse m'écrit
« Un jour, j'en ai l'espoir, Aigle Adoré, tu viendras chercher ton petit oiseau, et remontant avec lui au Foyer de l'Amour, tu le plongeras pour l'éternité dans le brûlant Abîme de Cet Amour auquel il s'est offert en victime... »
Je comprends
La fable thérèsienne touche ici à sa fin en nous présentant cette image de la remontée de l'Aigle emportant le petit l'oiseau et le plongeant dans le foyer brûlant de l'Amour auquel il s'était offert.
Dans une offrande au « Verbe Divin », la langue suffisamment libre de Thérèse peut tournoyer tant au dessus qu'au dessous et qu'au dedans de l'« Abîme » de feu ; une Parole de chair dans le sang et dans le feu.
Je prie et j'agis
Dans quelle langue Dieu se joint-il à mes paroles ?