« Céleste narcotique »
Thérèse agit
Sœur Saint-Alphonse, religieuse de Saint-Charles à Lyon, raconte en décembre 1914 l’intervention de Thérèse auprès de deux soldats hospitalisés à Néronde dans la Loire. Le premier, âgé de 20 ans, souffre d’un phlegmon au bras suite à une blessure. Depuis deux semaines, de terribles douleurs l’empêchent de dormir. La religieuse met une relique de Thérèse sous son traversin et lui recommande de la prier et d’avoir confiance. Il sourit et murmure : « Ah ! que je serais content, si seulement elle me faisait dormir ! » Un quart d’heure plus tard, il s’endort d’un sommeil paisible. Se réveillant à trois reprises pour boire, il dit : « Je ne sais pas si c’est votre sainte qui me fait dormir, mais je suis joliment bien ! » Cela vaudra à Thérèse le surnom de « céleste narcotique » de la part de la religieuse.
Un autre soldat, atteint par une méningite à cause d’une balle lui ayant traversé les deux oreilles, souffre horriblement et ne peut pas dormir, lui non plus. La même relique provoque les mêmes effets, et le sauve par la même occasion d’une mort certaine : le lendemain, le major le déclare hors de danger.
Je comprends
Nous pouvons mettre en parallèle ce verset du psaume 126 : « En vain tu devances le jour, tu retardes le moment de ton repos, tu manges un pain de douleur : Dieu comble son bien-aimé quand il dort. »
Je prie et j'agis
Dieu Notre Père, tu accueilles près de toi, ceux qui, en ce monde, te servent fidèlement : nous invoquons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cause de son amour pour toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que tu ferais sa volonté au Ciel puisqu’elle avait toujours fait la tienne sur la terre ». Je te supplie d’exaucer la prière que je t’adresse avec foi en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.