Neuvaine préparatoire à la consécration aux Cœurs unis
Jour 1

Unis au Cœur de Jésus par notre baptême

Méditation 

« Vous voyez par là ce que c'est que la vie chrétienne : une continuation et un accomplissement de la vie de Jésus ; que toutes nos actions doivent être une continuation des actions de Jésus ; que nous devons être comme autant de Jésus sur la Terre, pour y continuer sa vie et ses oeuvres,  et  pour faire  et  souffrir tout ce que nous faisons et souffrons, saintement et divinement, dans l'esprit de Jésus, c'est-à-dire dans les dispositions et intentions saintes et divines avec lesquelles Jésus se comportait dans ses actions et souffrances. » (Saint Jean Eudes, Royaume de Jésus, 2e p., 2 ; O. C. I, 161-166)

Nous sommes unis à Jésus spirituellement par la foi et par la grâce qu’il nous a données au saint baptême, et unis à Lui corporellement par l’union de son très saint corps avec le nôtre en la sainte Eucharistie.

« Comme je suis en mon Père, vivant de la vie de mon Père qu’il me communique, vous êtes aussi en moi, vivant de ma vie, et je suis en vous, vous communiquant cette vie. » (Saint Jean Eudes, Œuvres Complètes, vol. I)

« Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur » (cf. Luc 2, 19).

Prière 

Ô Bon Jésus, enseignez-moi à vous accompagner dans vos souffrances (Saint Jean Eudes)

Bon Jésus, et très innocent Agneau qui souffrez tant de tourments en votre Croix, et qui voyez le Cœur virginal de votre très chère Mère plongé dans un océan de douleurs, enseignez-moi à vous accompagner dans vos souffrances et à ressentir vos afflictions.

Oh ! Quel douloureux spectacle de voir ces deux Cœurs de Jésus et Marie, deux Cœurs si Saints, si innocents, si pleins de grâces et de perfections, si embrasés du divin Amour, si étroitement unis l'un avec l'autre, et si affligés l'un pour l'autre !

Le Cœur sacré de la Mère de Jésus ressent très vivement les tourments immenses de son Fils, et le Fils unique de Marie est tout pénétré des douleurs incomparables de sa Mère.

La très immaculée Brebis et le très innocent Agneau s'appellent l'un l'autre ; l'un pleure pour l'autre, l'un souffre pour l’autre, et ressent les angoisses de l'autre sans aucun réconfort ; et plus l'amour mutuel qu'ils se portent l'un à l'autre est pur et ardent, plus les douleurs sont sensibles et cuisantes. (...)

Qu’est-ce qu’ils ont fait pour souffrir tant d'afflictions ? (...)

Ô Jésus ! L’Amour de mon cœur ; Ô Marie, la consolation de mon âme, qui ressemblez si parfaitement à votre Fils, imprimez dans mon cœur l’offrande de mes propres souffrances. Puisque je suis à vous et votre serviteur, bien que très indigne, je m’offre tout à vous tel que je suis.


Chant : O sang et eau

« Ô sang et eau qui avez jailli du cœur de Jésus comme source de miséricorde pour nous, j'ai confiance en vous ! »

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