Neuvaine préparatoire à la consécration aux Cœurs unis
Jour 6

La dévotion mariale est contemplation de l’union indissociable du Christ et de Marie

Méditation 

« Nous ne devons pas séparer ce que Dieu a uni si parfaitement. Qui voit Jésus voit Marie, qui aime Jésus, aime Marie » (Œuvres Complètes, vol. I, p. 337, Lecture 50).

Voilà la clé de la dévotion mariale chez saint Jean Eudes.

La dévotion mariale est une contemplation de l’union indissociable du Christ et de Marie.

« Son Fils Jésus est tout en elle : il est son être, il est sa vie, sa sainteté, sa gloire. Il faut le remercier et nous offrir à lui pour qu’il nous fasse participant de l’amour qu’elle lui a porté » (Œuvres Complètes, vol. I, p. 337, Lecture 50).

« Il nous faut regarder et adorer son Fils en elle, et n’y regarder et adorer que lui. Car c’est ainsi qu’elle veut être honorée, parce que d’elle-même et par elle-même, elle n’est rien : son Fils est tout en elle » (Œuvres Complètes, vol. I, p. 338, Lecture 50).

Et c’est à partir de ces méditations de l’union du Christ et de Marie, que saint Jean Eudes contemple leur intimité spirituelle.

« Je prends un instant pour méditer toutes ces choses dans mon cœur » (cf. Luc 2, 19).

Prière 

Extrait de l’Hymne du très saint Cœur de la bienheureuse Vierge (Saint Jean Eudes)

Ô Grand Jésus, l’amour, la gloire et l’honneur de Marie, chantons ensemble les grandeurs de son beau Cœur, le Roi des cœurs.

Ô Cœur béni, Cœur admirable, Cœur tout amour, Roi de mon cœur, à vos enfants, Cœur tout aimable, faites sentir votre douceur.

Ô très bon Cœur, notre gloire, notre bonheur, procurez-nous cet avantage qu’en vous nos cœurs ne soient qu’un cœur.

Divin Amour, Cœur du grand Dieu, le Cœur unique de Marie, Vous seul toujours et en tout lieu, réglez nos cœurs et notre vie.

Ô Dieu d’amour, tout feu, tout flamme, vivez et régnez dans notre cœur.

Ainsi soit-il. 


Chant : Ô, Mère bien-aimée 

« Ô, Mère bien-aimée, malgré ma petitesse Comme toi je possède en moi le Tout-Puissant Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse : Le trésor de la mère appartient à l’enfant.  

R/ Et je suis ton enfant, ô ma Mère chérie Tes vertus, ton amour, ne sont-ils pas à moi ? Aussi lorsqu’en mon cœur descend la blanche Hostie. »

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