
Jour nº1 - Mardi 30 janvier 2024
« Qui peut être le Patron de ces belles choses ? J’éprouvais un grand désir de le voir, de le connaître, de lui rendre hommage »
La famille de Joséphine Bakhita était d’Olgossa, un village situé dans la région du Darfour, au Soudan, et était animiste. Dès sa prime enfance, avant même de connaître Dieu, Joséphine désirait ardemment lui rendre hommage : « Je me souviens qu’en voyant le soleil, la lune, les étoiles, la beauté de la nature, je me disais : "Qui peut être le Patron de ces belles choses ?" Et j’éprouvais un grand désir de le voir, de le connaître, de lui rendre hommage. Et maintenant, je le connais... Merci, mon Dieu, merci ! »
C’est en Italie, par l’intermédiaire d’Illuminato Cecchini, l’intendant de la famille Michieli à qui elle fut confiée, que Joséphine découvrit Jésus vers l’âge de 17 ans : « Il [Illuminato Cecchini] me donna le Crucifix en l’embrassant avec dévotion, et m’expliqua que c’était Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui était mort pour nous… Mue par une force mystérieuse, je ressentis en moi une chose que je ne saurais expliquer. »
Ce Crucifix fut le premier objet qu’elle posséda. Elle alla le cacher, de peur qu’on ne lui prenne, et allait secrètement le regarder, remplie d’amour pour ce Jésus, mort sur la Croix pour nous sauver. Quel bel enseignement, tout simple, nous donne Bakhita !
Méditation
Joséphine Bakhita dit un jour : « Oui, vous êtes fortunés, vous autres, d’avoir commencé tôt à connaître Dieu. Moi, j’y suis arrivée tard. Soyez-en reconnaissants à Dieu et à la Madone. » C’est en effet à l’âge de 21 ans que Bakhita reçut à Venise les sacrements du baptême et de la confirmation (ainsi que le prénom « Joséphine », adjoint à ceux de « Fortunée » et « Bakhita »). Elle reçut, dit-elle, « le saint baptême, avec une joie que seuls les anges pourraient décrire, le 9 janvier 1890. Oh, quelle date inoubliable ! » Pleine de confiance, elle dit aussi :« Le Seigneur me jugera à partir de 21 ans et après ; avant, rien, car le baptême a tout effacé. [...] Avant, je ne connaissais pas le Seigneur ; j’ai perdu beaucoup de temps et beaucoup de mérites, il faut que je les gagne maintenant. »
Méditons cela et rendons grâce à Dieu et à la Madone, conscients du fait que les connaître est une chance, mais aussi une responsabilité. Tâchons de regarder le Crucifix avec dévotion comme Bakhita et, comme elle le recommandait, prions pour ceux qui nous ont fait connaître Dieu et pour ceux qui ne le connaissent pas.
Intention
Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père....
Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie...., Gloire au Père...
Prière à sainte Joséphine Bakhita
Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Mgr Pietro Nonis, évêque de Vicence)