Dans la parfaite et intime union de la créature avec son Créateur
Mgr de Dufort revoit longuement Sœur Josefa qui lui transmet très simplement les désirs de son Maître avec une humilité et une obéissance à la Volonté de Dieu qui le frappent.
Alors qu’elle est en adoration devant le Saint Sacrement et qu’elle lit tout simplement les litanies du Sacré Cœur, puis les invocations de la Neuvaine du premier vendredi du mois, Jésus lui apparaît, resplendissant de beauté : sa tunique semblait faite en or, son Cœur était embrasé de feu et de sa plaie jaillissait une éblouissante lumière. Il lui dit :
« Écoute, Josefa, cette oraison m’est si agréable et elle a une telle valeur qu’elle surpasse de beaucoup les prières les plus éloquentes et les plus sublimes que les âmes puissent m’offrir. […] Quand les âmes prononcent cette prière, elles pénètrent pour ainsi dire dans mon Cœur et adhèrent au Bon Plaisir divin quel qu’il soit sur elles. Elles s’unissent à Dieu et c’est l’acte le plus surnaturel qui se puisse faire ici-bas, car elles commencent à vivre quelque chose de la vie du ciel, qui consiste dans la parfaite et intime union de la créature avec son Créateur et son Dieu. Continue, Josefa, continue ta prière. Par elle, tu adores, tu répares, tu mérites et tu aimes. Oui, continue ta prière. Et Moi, Je poursuis mon Œuvre. »
Sœur Josefa confie alors toutes ses détresses à Jésus qui lui répond :
« Ne t’inquiète pas, c’est Moi qui conduis toute chose. »