Jour nº3 - Dimanche 7 août 2022
La Cité de l’Immaculée
Parole de Dieu
« Le troisième jour, il y eut un mariage à Cana de Galilée. La Mère de Jésus était là. Jésus aussi avait été invité au mariage avec ses disciples. Or, on manqua de vin. La Mère de Jésus lui dit : "Ils n’ont pas de vin." Jésus lui répond : "Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue." Sa Mère dit à ceux qui servaient : "Tout ce qu’il vous dira, faites-le" »(Jean 2, 1-5).
Récit
Le 28 avril 1918, Maximilien reçoit l’ordination sacerdotale à l’église Santa Andrea delle Fratte où Marie apparut à Alphonse Ratisbonne en janvier 1842. Il rentre en Pologne en juillet 1919 et enseigne au couvent de Cracovie. Miné par la tuberculose, il séjourne plus d’un an au sanatorium de Zakopane. Les médecins ne lui donnent que quelques mois à vivre. Il exerce son apostolat parmi les malades non catholiques en distribuant conseils et médailles. Il ne vivra qu’avec un quart de poumon, sans que cela diminue son zèle pour répandre la Mission de l’Immaculée dans toute la Pologne et ailleurs.
En janvier 1922, il commence la publication du mensuel Le Chevalier de l’Immaculée, dont le tirage atteindra un jour près d’un million d’exemplaires. Bien vite, les locaux du couvent de Grodno deviendront trop petits. Il trouve un terrain dans la région de Varsovie qui accueillera la « Cité de l’Immaculée », ou « Niepokalanów », qui est à la fois couvent franciscain et cité ouvrière.
Citation de M. Kolbe
« Plus nous serons à l’Immaculée, mieux nous comprendrons et plus nous aimerons le Cœur du Seigneur Jésus, Dieu le Père et toute la Très Sainte Trinité. Mais tout ceci, toutes ces choses surnaturelles, il n’y a qu'elle pour les former en nous et à travers nous. »
Méditation
Ce « prophète d’une nouvelle ère mariale », comme l’a appelé Jean-Paul II, ne met pas Marie au-dessus de Jésus, mais à sa place bien à elle, comme Mère de Dieu. Sa fonction est de nous donner son Fils, de nous conduire à lui dans les petites choses du quotidien.
La Vierge est toute relative à la Trinité, comme Jésus l’est au Père. Totalement dépendante de l’Esprit Saint, l’Immaculée introduit le père Kolbe dans le monde surnaturel de la foi, où la grâce divine épouse la liberté humaine. Elle attire l’Esprit Saint dans son âme pour qu’il la forme et la rende docile à ses inspirations, jusqu’à être configurée au Christ.
Marie est son idéal, sa vie, son secours. Elle est le degré le plus élevé de sainteté que peut atteindre la créature. Comme Mère de Dieu, écrit-il, « elle touche Dieu ». Elle veille constamment sur nous et ne nous juge pas. Nous sommes tout pour elle, comment ne le serait-elle pas pour nous, surtout durant cette neuvaine ? Elle nous aime tendrement, même si nous ne ressentons pas de grands élans et que nous nous sentons bien tièdes. « Plus grande est notre incapacité, plus nombreux les obstacles, et plus elle montre qu’elle seule fait tout »,écrit le père Kolbe à son frère Alphonse. On sent bien ici l’influence de la petite voie de Thérèse de Lisieux.
Prière
Ô Marie, tu nous demandes, comme à Cana,
de faire tout ce que Jésus nous dira.
Apprends-nous à discerner sa présence en nous.
Tu as médité la Parole dans ton Cœur,
aide-nous à la mettre en pratique,
à l’exemple du père Kolbe.
Introduis-nous dans l’intimité de l’Époux.
Donne à notre lampe assez d’huile de la foi
pour l’attendre avec espérance dans la prière.
Amen.
Je récite 10 Je vous salue Marie