
Jour nº4 - Lundi 8 août 2022
Mystique et joyeux
Parole de Dieu
« Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : "Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur" »(Luc 1, 41-45).
Récit
L’œuvre de la Cité de l’Immaculée est si florissante que le monastère loge environ un millier de frères. On y adore le Saint-Sacrement jour et nuit, à tour de rôle ; on travaille aux champs et à l’imprimerie. Exigeant envers lui-même et plein de compassion pour ses frères, Maximilien montre que l’action par excellence est le bon exemple, la prière et la souffrance acceptée par amour. Il témoigne que les croix purifient les intentions de notre cœur et permettent d’agir uniquement par amour, sans rechercher notre propre intérêt. La prière fait entrer dans ce mystère de la Croix, d’où jaillit la joie qui vient de l’amour de Dieu. « Le fruit de notre apostolat dépend de la prière », dit-il avec conviction.
Des frères franciscains, qui ont vécu avec lui, parlent du père Kolbe comme du « mystique de l’Immaculée », toujours joyeux et disponible. Il prie souvent devant le Saint-Sacrement pour confier les intentions des lecteurs et donateurs. L’intensité de son recueillement impressionne. Très humain et sensible à la souffrance d’autrui, il aime raconter des blagues, faire rire les malades à l’infirmerie pour les détendre. Il organise une aide humanitaire pour les gens qui souffrent du rude hiver 1928. Loin d’être un bureaucrate, le « fou de Notre Dame » est un missionnaire passionné qui souffre de voir que Jésus et Marie ne sont pas aimés comme ils le devraient.
Citation de M. Kolbe
« Notre âme devient un tabernacle vivant, et même quelque chose de plus. Car l’âme de Jésus s’unit à notre âme et devient l’âme de notre âme. Nous ne pouvons pas comprendre tout cela, nous ne pouvons qu’en ressentir les effets. »
Méditation
Le père Maximilien est un homme d’action qui ne compte pas son temps et ses efforts. D’où puise-t-il son dynamisme si ce n’est dans l’amour envers l’Immaculée, sa force de création ? Le succès de son apostolat vient de la surabondance de cet amour qu’il puise dans la prière. Sa foi en la communion des saints lui donne assez d’énergie pour aller de l’avant, sans sombrer dans le désespoir. Il sait qu’il n’est pas seul. Il peut compter sur ses amis du Ciel, ainsi que sur ses frères et sœurs d’ici-bas qui, comme lui, vivent de l’amour de Jésus et de Marie dans le service désintéressé et la prière d’Adoration.
Dans la monotonie de la souffrance comme dans l’aridité de l’oraison silencieuse, le père Kolbe traverse les déserts de l’âme, mais il reste toujours fidèle à ce que le Seigneur lui demande. Plus c’est difficile, plus il s’en remet au Fils et à la Mère, dans l’obéissance à ses supérieurs. Son « oui » prolonge le « me voici » d’Abraham, le « fiat » de Marie, le consentement de Jésus à Gethsémani. Il renouvelle sans cesse son adhésion à la Trinité en se consacrant chaque jour à l’Immaculée qui le rapproche davantage du Cœur de Jésus, si présent dans l’Eucharistie.
Prière
Vierge Marie, comblée de grâce,
le Seigneur est avec toi,
reçois les Ave de mon cœur.
Je me repose près de toi ;
ta beauté me réjouit,
ta présence me console.
Tu es bénie entre toutes les femmes.
Que Jésus, ton Enfant, soit glorifié.
Je lui remets ma vie par tes mains.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
dépose sur mon front un doux baiser,
maintenant et à l’heure de la mort.
Amen. Je récite 10 Je vous salue Marie