
Notre-Dame du Dimanche : un appel au respect du Jour du Seigneur
En 1873, à Saint-Bauzille-de-la-Sylve, près de Montpellier, un simple vigneron, Auguste Arnaud, fut le témoin d'apparitions mariales.
Le 8 juin, jour de la Trinité, la Vierge Marie apparaît à Auguste Arnaud un vigneron à Montpellier. Elle lui demande d'y ériger une croix, ce qu'Auguste réalise aussitôt. Un mois plus tard, le 8 juillet, lors d'une seconde apparition devant une foule grandissante, la Vierge s'adresse à lui en patois, délivrant un message clair et insistant :
"Il ne faut pas travailler le dimanche."
"Heureux celui qui croira et malheureux celui qui ne croira pas."
Elle invite également à une procession vers Notre-Dame de Gignac en promettant : "Vous serez heureux avec toute votre famille." Après avoir laissé glisser son chapelet et béni l'assemblée, elle ajoute : "Que l'on chante des cantiques."
Auguste Arnaud, devenu un chrétien fervent, a vécu jusqu'à 93 ans.
En 1879, après une enquête approfondie, Mgr de Cabrières, évêque de Montpellier, reconnut la validité diocésaine de ces apparitions en autorisant l'érection d'un sanctuaire dédié à la Vierge.
Ces événements s'inscrivent dans l'enseignement constant de l'Église sur l'importance de sanctifier le dimanche. On peut y voir un parallèle frappant avec le message de Notre-Dame de La Salette (1846), où la Sainte Vierge déclarait également : "Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l'accorder. C'est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils." Soulignant ainsi une préoccupation récurrente de Marie pour le respect du Jour du Seigneur.