Offrir les petites peines... contribuer au bien (Benoît XVI)

Dans la simplicité des petites souffrances quotidiennes, Marie nous invite à découvrir un chemin de communion avec la compassion du Christ, où chaque offrande devient un acte d’amour transformant nos épreuves en trésor spirituel. Cette dévotion, bien que discrète, révèle une profonde sagesse qui éclaire notre vie intérieure et nourrit l’espérance chrétienne.


« Je voudrais encore ajouter une petite annotation qui n’est pas du tout insignifiante pour les événements de chaque jour.

La pensée de pouvoir offrir les petites peines du quotidien, qui nous touchent toujours de nouveau comme des piqûres plus ou moins désagréables, leur attribuant ainsi un sens, était une forme de dévotion, peut-être moins pratiquée aujourd’hui, mais encore très répandue il n’y a pas si longtemps.

Dans cette dévotion, il y avait certainement des choses exagérées et peut-être aussi malsaines, mais il faut se demander si quelque chose d’essentiel qui pourrait être une aide n’y était pas contenu de quelque manière.

Que veut dire « offrir » ? Ces personnes étaient convaincues de pouvoir insérer dans la grande compassion du Christ leurs petites peines, qui entraient ainsi d’une certaine façon dans le trésor de compassion dont le genre humain a besoin. De cette manière aussi les petits ennuis du quotidien pourraient acquérir un sens et contribuer à l’économie du bien, de l’amour entre les hommes. Peut-être devrions-nous nous demander vraiment si une telle chose ne pourrait pas redevenir une perspective judicieuse pour nous aussi. »


Benoît XVI, Spe Salvi §40

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