Dimanche de la résurrection (liturgie syro-occidentale)
Dans ces hymnes liturgiques du premier millénaire, Marie est présentée comme la première témoin de la Résurrection du Christ, incarnant à la fois la douleur maternelle et la joie céleste, tandis que l’Église nouvelle s’éveille à la lumière de la victoire du Seigneur, source d’espérance et de gloire. Ces chants révèlent la profondeur spirituelle de Marie, Mère de Dieu, dont la foi éclaire le mystère pascal et invite à la louange jubilatoire.
Ramsho. Qolo après le Sedro.
Le Dimanche, Marie courut au sépulcre du Fils unique, en pleurant et en versant des larmes sur le premier-né tué par les mauvais. Elle vit le sépulcre vide et cependant un ange assis sur le côté. Il ouvrit sa bouche ignée, et, joyeux, il annonça à la toute bénie : « Le Fils du Roi est ressuscité, il s’assied à sa droite et les esprits sublimes chantent au Dieu ressuscité du sépulcre : Tu es béni » !
Qolo après le Magnificat.
Lève-toi, revêts-toi de lumière, lève-toi, revêts-toi de lumière, ô Église nouvelle Jérusalem ! Voici que la gloire du Seigneur resplendit sur toi de manière admirable. Réjouis-toi, danse de joie et sois en fête ô Sion. Et toi, Mère de Dieu, réjouis-toi pour la résurrection de ton fils, le Christ, notre espoir.
O double joie, ô merveille divine, ô sort égal en puissance à la première sortie du sein de la Vierge ! Comme tu es apparu sans altérer la nature de ta mère, maintenant tu laisses intacts les sceaux du sépulcre. Le Seigneur de tous est ressuscité avec gloire.
Extraits des textes du Fanqito. G. Gharib e altri. I testi mariani del I millenio, vol. IV, Roma 1991, pp. 286-294.