Sainte Marie, Refuge des pécheurs
Marie, Immaculée et Mère pleine de miséricorde, est le refuge des pécheurs où chacun peut retrouver la pureté et la paix intérieure, guidé par son amour maternel inaltérable. En nous confiant à elle, nous découvrons une présence vivante et libératrice qui nous accompagne avec tendresse sur le chemin de la conversion et de la vie en Dieu.
L’Immaculée est le refuge des pécheurs, le lieu où même les pires des pécheurs, même ceux qui sont comme englués dans leur péché, ceux qui se sentent pourris jusqu’au plus intime d’eux-mêmes, peuvent goûter à l’absolue pureté et en retrouver le chemin.
Marie est notre mère : ce n’est pas un titre honorifique, mais une réalité, une réalité aussi concrète que peut l’être la maternité de toutes les mamans de la Terre. À cette différence près que notre amour maternel est limité, fragile, mêlé d’égoïsme, de paresse, de lâcheté... mais pas l’amour de Marie, justement parce qu’elle est immaculée.
Sa pureté n’en fait pas quelqu’un d’éthéré, un peu irréel, comme un idéal maternel inaccessible. Au contraire ! Elle n’en est que plus humaine, plus présente, plus libre : le péché ne vient pas entraver son amour pour nous, ne vient jamais le fausser ni l’altérer.
« Chaque fois que je porte un souci ou un chagrin, que je suis confrontée à une difficulté ou tourmentée par un scrupule, je le confie aussitôt à « la Vierge », explique Sabine, aide-soignante et mère de trois enfants. Je lui dis de s’en occuper. Et elle le fait ! »
En bonne éducatrice, Marie n’agit pas à notre place, mais nous apprend à accomplir ce que nous devons faire comme et quand nous devons le faire. Alors, notre vie s’ordonne peu à peu, et se pacifie en profondeur.
« En demandant à Marie de prier pour nous, nous nous reconnaissons pauvres pécheurs et nous nous adressons à la "Mère de la miséricorde", à la Toute. Nous nous remettons à elle "maintenant", dans l’aujourd’hui de nos vies. Et notre confiance s’élargit pour lui abandonner dès maintenant "l’heure de notre mort". Qu’elle y soit présente comme à la mort en croix de son Fils, et qu’à l’heure de notre passage elle nous accueille comme notre mère pour nous conduire à son Fils Jésus, en Paradis. » [1]
[1] Catéchisme de l’Eglise catholique, § 2677