Madonna del divino amore
Ancrée dans une histoire de foi et de protection divine, la dévotion à la Vierge du Divin Amour, célébrée depuis le XVe siècle, illumine le sanctuaire de Rome où Marie se révèle comme un refuge d’espérance et de miséricorde, suscitant pèlerinages, prières et un engagement spirituel profond. Ce lieu, marqué par des événements miraculeux et l’intercession de figures saintes comme Don Umberto Terenzi, invite à découvrir la puissance de l’amour maternel de Marie au cœur de la vie chrétienne.
Sur la tour d’un château médiéval en ruine, il y avait une fresque de la Vierge Marie, datant peut-être du XV° siècle.
Un jour, au printemps 1740, un passant menacé par deux chiens de berger fut délivré en invoquant la Vierge. Alors, les pèlerins accoururent et construisirent une chapelle.
À partir de 1930, Don Umberto Terenzi († 1974), recteur du sanctuaire, remplit de ferveur toute la campagne environnante, jusqu’à Rome. Don Umberto Terenzi est actuellement "serviteur de Dieu" (en voie de béatification).
L’image de la Madonne fut apportée à Rome et, le 4 juin 1944, Pie XII fit le vœu, au nom des Romains, de s’amender et de construire un grand sanctuaire si la ville de Rome était épargnée des destructions pendant la bataille qui se livrait entre les alliés et les Allemands… Le soir même, les Allemands évacuèrent la ville.
Le synode diocésain fut ouvert en 1986 et clos en 1993 devant l’image de la Vierge del "Divino Amore" (l’amour divin).
Le sanctuaire est gardé par les oblats de Madonna del divino amore.
Fête : Dimanche de Pentecôte ; 4 juin.
Le sanctuaire est connu aussi pour le pèlerinage nocturne qui se fait à pied à partir de Rome, tous les samedis, de Pâques à octobre.
Œuvres : secrétariat du mouvement marial international ; exposition ; séminaire religieux.
Accès : Rome, via Ardeatina, km 12.
Site officiel : https://www.santuariodivinoamore.it/index.php
Clodovis BOFF, Mariologia sociale. Il significato della Vergine per la società. BTC 136. Queriniana, Brescia 2007. Biblioteca contemporanea, p. 180-181
Domenico MARCUZZI, Santuari mariani d’Italia, edizioni Paoline, Roma 1982, p. 45-46
F. Breynaert