Lima, Marie dans l'histoire des hommes

La fête de la Haute grâce, célébrée le 8 septembre, honore la naissance de Marie, comblée de sainteté dès l’Annonciation, qui la prépare à devenir Mère de Dieu ; à travers chants et danses, cette célébration vivante nous invite à entrer dans la joie profonde de l’Évangile, à l’image de la Visitation où la présence de Marie fait tressaillir la vie en Dieu.


La haute grâce

L’expression « Haute grâce » fait référence au récit de l’Annonciation, lorsque l’archange Gabriel salue Marie : « Réjouis-toi comblée de grâce » (Lc 1, 28) : la haute grâce, c’est la grâce de la sainteté de Marie qui l’a préparée à recevoir la grâce de devenir la Mère de Dieu.

Fête : le 8 septembre

La fête est célébrée avec des danseurs aux costumes éclatants, au son de la guitare, de la harpe et de la « quena ». Y participent les Indiens des provinces limitrophes, et beaucoup font le pèlerinage à pied. [1]

La fête du 8 septembre célèbre la nativité de Marie, cette fête est déjà orientée vers le Christ : nous nous réjouissons de la naissance de Marie toute pure et qui sera la mère de Jésus.

Chanter et danser en présence de la Vierge Marie qui nous apporte Jésus, c’est exactement vivre l’Évangile, en particulier l’Évangile de la Visitation (Lc 1,39-44.56).

Au moment de la visite de Marie chez Élisabeth, Jean Baptiste « tressaille » dans le sein maternel, littéralement il « bondit de joie », comme David et son peuple dansaient devant l’arche d’Alliance (2 Sam 6,2-16).

« Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’exclama d’une voix forte... », littéralement, elle exprime un cri de joie, ou un chant, une acclamation liturgique.


[1] cf. Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 991-999

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